Méthodologie de traitement des données d’émissions de GES

I. Données ISEA

Les données d’émissions de GES territorialisées sont produites par Air Breizh grâce à la méthode ISEA. Elles sont diffusées par l’OEB à la maille EPCI sur l’OLE et sur TerriSTORY.

Ces données sont disponibles avec un détail par énergie, par secteur, par type de GES et par usage pour certains secteurs. Les données brutes ISEA sont des données réelles, non corrigées des variations climatiques.

Les années actuellement disponibles via ISEA sont : 2010, 2018 et 2020.

II. Données provisoires – méthodologie OEB

Dans la perspective de diffuser un bilan régional incluant les données d’émissions de GES pour les années 2022 et 2023 avant le deuxième semestre 2025 (date prévisionnelle de diffusion de la prochaine livraison de données ISEA V6), l’OEB a mis au point une méthode pour évaluer les émissions de GES. Les données d’entrée de ce calcul sont :

  • Les données de consommation d’énergie, par énergie et par secteur, issues d’ISEA pour 2019 et 2020;
  • Les données d’émissions de GES, par énergie et par secteur (avec un détail par usage pour le secteur agricole), issues d’ISEA pour 2019 et 2020;
  • Les données de consommation d’énergie, par énergie et par secteur, issues de la méthode OEB, pour 2019, 2020, 2022 et 2023 ;
  • Les données de cheptel issues de la statistique agricole annuelle pour 2020, 2022 et 2023 ;
  • Les déclarations de flux d’azote de la DRAAF pour 2020, 2022 et 2023.

Un rapprochement est fait entre les bilans de consommation énergétique OEB et Air Breizh, puis une règle de trois est appliquée pour évaluer les GES 2022 et 2023. Les GES agricoles n’étant pas liés à la consommation d’énergie, un calcul spécifique est réalisé pour ce secteur afin d’estimer leur évolution entre 2020 et 2022, et 2020 et 2023. Ce calcul intègre les pourcentages d’évolution des différents cheptels, ainsi que l’évolution des flux d’azote issus d’engrais minéraux, et une pondération selon le poids de ces différents déterminants dans les GES agricoles 2020.

Les résultats ainsi obtenus ne sont disponibles qu’à l’échelle régionale, et doivent être interprétés avec précaution. Ils n’ont vocation qu’à donner des tendances sur l’évolution des émissions de GES régionales.

Selon les restitutions, les données sont présentées avec ou sans la correction des variations climatiques (application de la même méthode que pour la correction des consommations d'énergie), qui a été calculée pour 2022 et 2023 ainsi que pour l'ensemble de l'historique (2008 à 2020).